Le frelon asiatique

Depuis son introduction en France en 2004, la population de frelons asiatiques poursuit progressivement son installation dans le pays.

 

Reconnaître le frelon asiatique

En suivant ce lien, découvrez les différences entre le frelon européen et le frelon asiatique : https://www.frelonsasiatiques.fr/frelon-asiatique/identifier.

Vous pouvez également télécharger ici une plaquette d’information.

 

Signaler le frelon asiatique en Auvergne-Rhône-Alpes

Elaborée en 2018 par la FRGDS Auvergne-Rhône-Alpes en partenariat avec la FREDON et le soutien du Conseil Régional AURA, la plateforme frelonsasiatiques.fr permet à toute personne de la région de signaler la présence d’individus ou de nids de frelon asiatique.

Comment effectuer un signalement ?

Il suffit de :

  • vous rendre sur le site Frelonsasiatiques.fr ou de télécharger l’application mobile intitulée «Frelon Asiatique »,
  • de créer votre compte
  • puis de cliquer sur « Signaler».

Grâce à la création de votre compte, vous pouvez suivre en temps et en heure l’évolution de la prise en charge de votre signalement.

Avant d’effectuer un signalement, pensez à prendre une photo de l’insecte, cela permettra de confirmer qu’il s’agit bien du frelon asiatique et déclenchera une intervention sans frais.

La gratuité de l’intervention est conditionnée par la présence du frelon asiatique, une intervention pour des frelons européens pourra vous être facturée.

Le frelon asiatique envahit l’Isère
C’est un terrible prédateur. Il détruit la biodiversité en se nourrissant de millions d’insectes dont les abeilles. Il représente aussi un danger pour l’homme en cas de piqures multiples et se nourrit aussi du sucre des productions fruitières.
Arrivé en France en 2005, probablement un seul spécimen, une fondatrice, cachée dans une poterie en provenance d’Asie, le frelon asiatique a depuis colonisé toute la France dont l’Isère. 400 nids ont été détruits dans notre département il y a deux ans et près de 1000 l’an dernier.
Sa fulgurante progression s’explique d’abord par son mode de reproduction. Un seul nid peut abriter des milliers d’ouvrières et plusieurs dizaines de fondatrices (femelles sexuées). Fécondées en automne, les fondatrices quittent le nid pour passer l’hiver cachées dans la nature. Les autres occupants du nid, ouvrières et vieille reine, vont mourir, le nid ne sera pas réutilisé. Au printemps, chaque fondatrice qui a survécu à l’hiver va à son tour construire un nouveau nid à un autre endroit.
Le frelon asiatique est un fléau pour les apiculteurs. Il capture les abeilles vivantes, les décortique et ramène cette bouillie de nourriture dans le nid pour nourrir les larves qui deviendront des frelons adultes. En quelques jours, une dizaine de frelons peuvent ravager une ruche. Les abeilles constituent entre 30 et 60% de leur nourriture, le reste étant des mouches, papillons, chenilles, araignées, guêpes.
En Isère la lutte contre le frelon asiatique est pilotée par le GDSA (Groupement de défense sanitaire apicole) avec un soutien financier fort du Département et des Communautés de communes.
Cela passe par destruction des nids abritant des milliers de frelons, situés souvent en hauteur dans les arbres. Mais face à l’avancée du fléau, le GDSA qui regroupe près de 3000 apiculteurs lance cette année une campagne de piégeage des fondatrices entre le mois de mars et de mai. Chaque fondatrice capturée fait reculer la probabilité d’un nouveau nid. Les 3000 apiculteurs de l’Isère sont mobilisés pour poser des pièges autour des ruchers attaqués l’an dernier et des nids découverts.
Chaque piège, bien repérable grâce à son étiquette, contient un appât sucré. Une fois
entrée, la fondatrice ne peut plus ressortir. Si vous repérez de tels pièges dans la nature. Ne
les touchez surtout pas.

Article du GDS Isère – section apicole

Plus d’informations sur le site frelonasiatique.fr

Les pièges qui contiennent un appât sucré capturent les fondatrices frelons pour qu’elles ne construisent pas de nouveaux nids.
Piège en place
Reconnaître le frelon asiatique.